Au cours de sa formation aux Beaux-Arts de Paris, Aurélia Casse développe un travail photographique. Elle réalise à la pellicule argentique des portraits et autoportraits performatifs. Avec l’aide de ses amies modèles, elle élabore des costumes et des mises en scène surréalistes, qui jouent avec les codes de la mascarade et de l’image. Détournant les clichés de la publicité et de la mode, elle explore la complexité de l’identité féminine et de la sororité. (tags) - ups and downs, you’re never running from your phone Si la majorité des photographies d’Aurélia Casse sont des mises en scènes où la rencontre humaine occupe une place centrale, son travail photographique ne se résume pas aux images qu’il en résulte. L’artiste ne cesse de sourcer des images d’autres registres. Similaire à une névrose, elle snap, fouille, screenshot la photographie qu’elle voudrait instantanée, une histoire d’ 1/4 de seconde. Son rapport à l’image, solitaire et introverti explore la trivialité de ce qui l’entoure et se dresse comme un brouillon, esquisse à d’autres images. Ces captations, qui participent de la surconsommation et pollution générées par l’image, l’artiste les associent ici à une forme de charge mentale. Une pensée gourmande et vomis qui se déploie en vrac .jpeg .png .heic. Actuellement il y a 43 745 photos sur son téléphone dont 15 366 captures d’écran.
Pour ArtMat, elle les transforme en tags.